Désollé par avance ce sujet mène vraiment à rien. C'est juste pour dire que je suis un gros boulet.
Je m'explique, je dois rendre mon manuscrit de thèse pour relecture à ma chef ce soir. Et tout ceux qui ont lu plus de trois lignes de ma personne comprendront l'utilité d'un tel procédé.
Le problème c'est que je ne sauve mon travail pour ainsi dire jamais, en gros quand j'éteinds mon ordinateur. Et là, quand j'avais encore deux bonnes heures de travail devant moi, les plombs de tout le bâtiments ont sauté.
Et voilà maintenant c'est la grosse merde. Ma chef dans sa grande bontée accepte un délai, j'ai toute la nuit pour refaire ce que j'ai perdu plus ce qu'il restait à faire. Le seul truc bien, c'est qu'hier dans un éclaire de lucidité j'ai sauvé mon travail.
Je sais bien que je ferais mieux de m'y mettre mais comme je ne peux pas crier dans mon bureau, je le fais virtuellement.
P.S. si quelqu'un a une corde, je suis preneur.
0
Je suis un boulet
Débuté par norritt, 04 Sep 2012 16:31
29 réponses à ce sujet
#1
norritt
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Posté 04 September 2012 - 16:31
Locus_Pocus, le 08 March 2013 - 17:17 , dit :
edit : merci "mac lesggy" norritt ;)
#2
PhéLèS
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Posté 04 September 2012 - 16:42
un ptit "lol" ça peut t'aider ? ^^
bonne chance
bonne chance
PhéLèS 2.0..."C'est E.N.O.R.M.E !!!"
"PONDER en réponse !?"
"PONDER en réponse !?"
#3
Tourist
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Posté 04 September 2012 - 16:58
je ne sais pas quel suite bureautique tu utilises, mais d'apres mes souvenirs, tu décaches les fichiers cachés et tu dois pouvoir retrouver un morceau de ton travail.
Ernest — Un super hélicoptère qu’on a intelligemment appelé Supercopter.
#4
Koroviev
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Posté 04 September 2012 - 17:00
Sur quoi porte ton sujet de thèse, par curiosité? Sinon, Microsoft Office sauvegarde automatiquement le travail quand l'ordinateur s'éteint inopinément, il est possible que tu puisses récupérer ton travail.
#5
norritt
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Posté 04 September 2012 - 17:04
Je suis sous linux et je travaille avec TexMaker. J'ai fait une recherche sur tout le PC il n'a trouvé que la dernière version sauvegardé. Et la partie traitement de donnée se fait sur une machine virtuelle et de même je n'ai rien retrouvé.
Parcontre je viens d'apprendre que je suis pas le plus à pleindre car c'est toute la fac qui a sauté. Et là il y en a surement qui viennent de voir mourir leur expérience.
edit: mon travail a porté sur la création d'un outil de mesure trés précis (erreur de l'ordre du pour mille dans un dommaine où certains sont content d'avoir des dizaines de pour cent)
Parcontre je viens d'apprendre que je suis pas le plus à pleindre car c'est toute la fac qui a sauté. Et là il y en a surement qui viennent de voir mourir leur expérience.
edit: mon travail a porté sur la création d'un outil de mesure trés précis (erreur de l'ordre du pour mille dans un dommaine où certains sont content d'avoir des dizaines de pour cent)
Modifié par norritt, 04 September 2012 - 17:06 .
Locus_Pocus, le 08 March 2013 - 17:17 , dit :
edit : merci "mac lesggy" norritt ;)
#6
OrGy
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Shallow Grave
Posté 04 September 2012 - 18:17
Pour te consoler et te faire rire un peu dans ton malheur, je vais relater l'un des moments épiques de mon cursus d'ingénieur.
En mission de validation auprès d'une grande entreprise de BTP, j'ai pour charge en 6 mois de décliner une étude complète sur l'analyse de porosité du béton en stades préliminaires de maturation.
Objectif double donc :
- Mettre en place dans l'entreprise des outils de mesure sur banc de production permettant de déqualifier le béton dans ses premiers stades => Outils d'importance non négligeable quand on sait que le béton connait une maturation de plus d'un an et que mon employeur stocke sur un parc gigantesque sa production, en attendant de pouvoir statuer si le matériau est conforme aux normes en vigueur. Économie potentiellement monumentale sur les surfaces de stockage si tant est qu'on soit en mesure de détecter très tôt les infractuosités infinitésimales qui évolueront à terme en rupture du matériau.
- Rédiger un mémoire d'une centaines de pages cataloguant l'ensemble des études de support, les théories d'évolution du béton, les modèles comportementaux, j'en passe et des plus abscons.
Difficulté, savoir doser entre les deux populations auxquelles se destine le document : Le physicien fondamental qui ne jure que par les équations et l'industriel qui ne se soucie que de l'applicabilité.
Petit warning des gens des promos précédentes : Mon maître de soutenance est un malade mental, complètement barré et je dois m'en méfier comme de la peste.
Je rencontre le type, et certes on parle d'un bon excentrique comme il s'en croise par paquet de 30 dans les labos du CRNS, il n'a rien d'effrayant. Il a même un coté vieil ado rebelle assez marrant. Dégaine de babos, motard jusqu'au bout du casque, probablement fumeur de hash à ses heures perdues (qui, comme tout résident de longue date des labos du CRNS, sont très nombreuses).
Pas de raison de s'alerter, donc.
Je fais mon petit bonhomme de chemin et remet aux stades attendus les rapports préliminaires d'avancement (en gros, l'ébauche synthétiques des différents protocoles envisagés, la littérature ci-dessus, etc.).
Mon maître de soutenance me fait invariablement des retours favorables, avec quelques points d'attention mais rien de bien lourd à refaire.
Arrive la semaine précédant la remise du mémoire. Je suis dans les clous avec une version 1.0 de mon rapport qu'il va me falloir présenter une dernière fois pour relecture, remise en forme et finalisation.
Je dépose mon pavé, on échange rapido autour d'un café, il me promet une relecture détaillée pour le lendemain, avant la dernière passe cosmétique.
22h ce soir là, je reçois un coup de fil. Mon maître de soutenance qui commence à me gueuler dessus.
Inacceptable, non rigoureux, alambiqué.
Tous les termes y passent pour décrire la nature de mon travail, plutôt orienté mise en production physique des protocoles de tests et pas, mais alors vraiment pas assez théorie fondamentale. De la confiture à ces porcs d'industriels qui ont manufacturé la Bombe là où des génération de Physiciens ont vu l'Atome (SIC).
Un peu abasourdi, j'ai l'impertinence de faire remarquer que seul 20% du travail remis n'a pas déjà été revu par mon interlocuteur, et qu'à moins qu'il ait tout bonnement lu la seule couverture des précédents rapports, je suis assez surpris que de telles remarques ne m'aient pas été précédemment adressées.
S'en suit une longue diatribe sur mon manque de discernement quant à la charge de travail de ce glorieux artisan de la Science. Ais-je seulement conscience du nombre de publications qu'il rédige, relit, valide, expose chaque semaine ? Alors, oui, il a survolé mais bon sang, il me faisait confiance, et cette confiance, je l'ai trahi bassement en remettant ce qu'il n'a aucun remord à appeler un torchon infâme. Il a survolé car il sentait chez moi un potentiel, une rigueur et pas un amateurisme balbutiant, un désespérant besoin qu'on me tienne la main.
Alors comme ça, je veux qu'on me tienne la main, soit, il me tiendra la main. Rendez-vous pris à 7h30 dans son bureau le lendemain.
J'arrive après une nuit que vous devinerez calme et fort divertissante et il me remet non pas une relecture annotée de mon rapport, mais sa thèse, datant du grand-père de Mathusalem.
En guise d'explication : "Tu vois, tu veux qu'on te tienne la main, et bien voilà. Moi personne ne m'a chapeauté quand j'ai rédigé ceci. Inspire toi de ça et ne me déçois pas. En cas contraire, je me verrai contraint de refuser toute présentation orale de ta soutenance."
Je hasarde qu'une thèse sur les différents cycles de diffusion des liquides alcalinisés en milieu biphasique n'a qu'un rapport lointain avec mon travail actuel (en gros tous deux sont rédigés en Français et ça s'arrête là).
Je ne comprends rien à rien. Il montre la lune, je regarde le doigt, toutes ces choses quoi.
Je suis congédié comme le béotien que je suis
S'en suit ce qui doit s'en suivre. 1 semaine de travail dégueulasse, fruit improbable de la fusion entre les pans de mon documents qui présentent un aspect théorico-théorique (qui apparemment est la substantifique moelle de ce qui donne la trique à mon nouveau meilleur ami le matin) et quelques bribes éparses d'études proches du domaine d'application, que j'amalgame à la va-vite. Le pire travail de ma vie, de très loin.
Bien sûr, la loi de Murphy ne n'ayant pas assez mis le museau dans le ruisseau, mon PC en surchauffe plante, mon disque dur grille, je reprends maintes fois mon doc que j'ai désormais annoté comme un cochon. Je termine mon marathon de 7 jours pour une quantité totale de sommeil de 8 heures (médicalement, c'est apparemment fort déconseillé) par un gentil plantage définitif de mon imprimante.
Ma copine à l'époque (qui est d'ailleurs toujours à mes cotés) me propose de venir imprimer chez elle (chez ses parents). Comment faire donc la connaissance de ma future belle mère, alors que j'ai une barbe de 7 jours, une haleine de poney, et l'allure d'un émigré polonais clandestin (on en ri encore).
Bilan des courses, j'apprends que mon maître de conférence s'est pris la pelle de ses beaux jours en moto durant le weekend, qu'il va en avoir pour bien dix jours d'hosto et que ses dossiers sont repris par un interne du labo de l'ENSAM, que je connais assez bien.
Ubuesque jusque dans la conclusion, mon nouveau tuteur me contacte pour me dire qu'il est sincèrement désolé du changement impromptu de maître de soutenance, mais qu'il fera de son mieux pour reprendre le dossier avec moi. Mieux, il me dit avoir relu la dernière mouture que j'avais présenté à mon ex meilleur ami et me dit qu'il a trouvé ça tout à fait remarquable, pas trop pointu, pas trop vulgarisé, idéal donc pour présenter à des scientifiques en gardant en tête les applications industrielles sous-jacentes.
Le lendemain, après avoir dormi près de 16 heures d'affilée, je présenté le rapport initial et récolte une mention du jury.
La cerise sur le gâteau ?
Quelques semaines après ce final épique, mon ex meilleur ami reprend contact avec moi pour me donner de bonnes nouvelles le concernant et me faire une morale positive. Qu'il était content de m'avoir poussé à me dépasser et qu'il est du rôle du "mentor" que d'exiger l'impossible à son "élève" pour susciter l'élévation.
J'ai su sur le moment taire le fou rire qui me montait compulsivement à la gorge, peu envieux de me voir retirer à posteriori les éloges dont on m'avait paré.
Ce n'est que deux ans plus tard, en repassant dans le labo, que j'ai eu le plaisir définitif cette fois-ci de lui narrer le pan de l'histoire qu'il n'avait pas suivi.
Devant ses collègues médusés et hilares.
Ahhh good ol' times
En mission de validation auprès d'une grande entreprise de BTP, j'ai pour charge en 6 mois de décliner une étude complète sur l'analyse de porosité du béton en stades préliminaires de maturation.
Objectif double donc :
- Mettre en place dans l'entreprise des outils de mesure sur banc de production permettant de déqualifier le béton dans ses premiers stades => Outils d'importance non négligeable quand on sait que le béton connait une maturation de plus d'un an et que mon employeur stocke sur un parc gigantesque sa production, en attendant de pouvoir statuer si le matériau est conforme aux normes en vigueur. Économie potentiellement monumentale sur les surfaces de stockage si tant est qu'on soit en mesure de détecter très tôt les infractuosités infinitésimales qui évolueront à terme en rupture du matériau.
- Rédiger un mémoire d'une centaines de pages cataloguant l'ensemble des études de support, les théories d'évolution du béton, les modèles comportementaux, j'en passe et des plus abscons.
Difficulté, savoir doser entre les deux populations auxquelles se destine le document : Le physicien fondamental qui ne jure que par les équations et l'industriel qui ne se soucie que de l'applicabilité.
Petit warning des gens des promos précédentes : Mon maître de soutenance est un malade mental, complètement barré et je dois m'en méfier comme de la peste.
Je rencontre le type, et certes on parle d'un bon excentrique comme il s'en croise par paquet de 30 dans les labos du CRNS, il n'a rien d'effrayant. Il a même un coté vieil ado rebelle assez marrant. Dégaine de babos, motard jusqu'au bout du casque, probablement fumeur de hash à ses heures perdues (qui, comme tout résident de longue date des labos du CRNS, sont très nombreuses).
Pas de raison de s'alerter, donc.
Je fais mon petit bonhomme de chemin et remet aux stades attendus les rapports préliminaires d'avancement (en gros, l'ébauche synthétiques des différents protocoles envisagés, la littérature ci-dessus, etc.).
Mon maître de soutenance me fait invariablement des retours favorables, avec quelques points d'attention mais rien de bien lourd à refaire.
Arrive la semaine précédant la remise du mémoire. Je suis dans les clous avec une version 1.0 de mon rapport qu'il va me falloir présenter une dernière fois pour relecture, remise en forme et finalisation.
Je dépose mon pavé, on échange rapido autour d'un café, il me promet une relecture détaillée pour le lendemain, avant la dernière passe cosmétique.
22h ce soir là, je reçois un coup de fil. Mon maître de soutenance qui commence à me gueuler dessus.
Inacceptable, non rigoureux, alambiqué.
Tous les termes y passent pour décrire la nature de mon travail, plutôt orienté mise en production physique des protocoles de tests et pas, mais alors vraiment pas assez théorie fondamentale. De la confiture à ces porcs d'industriels qui ont manufacturé la Bombe là où des génération de Physiciens ont vu l'Atome (SIC).
Un peu abasourdi, j'ai l'impertinence de faire remarquer que seul 20% du travail remis n'a pas déjà été revu par mon interlocuteur, et qu'à moins qu'il ait tout bonnement lu la seule couverture des précédents rapports, je suis assez surpris que de telles remarques ne m'aient pas été précédemment adressées.
S'en suit une longue diatribe sur mon manque de discernement quant à la charge de travail de ce glorieux artisan de la Science. Ais-je seulement conscience du nombre de publications qu'il rédige, relit, valide, expose chaque semaine ? Alors, oui, il a survolé mais bon sang, il me faisait confiance, et cette confiance, je l'ai trahi bassement en remettant ce qu'il n'a aucun remord à appeler un torchon infâme. Il a survolé car il sentait chez moi un potentiel, une rigueur et pas un amateurisme balbutiant, un désespérant besoin qu'on me tienne la main.
Alors comme ça, je veux qu'on me tienne la main, soit, il me tiendra la main. Rendez-vous pris à 7h30 dans son bureau le lendemain.
J'arrive après une nuit que vous devinerez calme et fort divertissante et il me remet non pas une relecture annotée de mon rapport, mais sa thèse, datant du grand-père de Mathusalem.
En guise d'explication : "Tu vois, tu veux qu'on te tienne la main, et bien voilà. Moi personne ne m'a chapeauté quand j'ai rédigé ceci. Inspire toi de ça et ne me déçois pas. En cas contraire, je me verrai contraint de refuser toute présentation orale de ta soutenance."
Je hasarde qu'une thèse sur les différents cycles de diffusion des liquides alcalinisés en milieu biphasique n'a qu'un rapport lointain avec mon travail actuel (en gros tous deux sont rédigés en Français et ça s'arrête là).
Je ne comprends rien à rien. Il montre la lune, je regarde le doigt, toutes ces choses quoi.
Je suis congédié comme le béotien que je suis
S'en suit ce qui doit s'en suivre. 1 semaine de travail dégueulasse, fruit improbable de la fusion entre les pans de mon documents qui présentent un aspect théorico-théorique (qui apparemment est la substantifique moelle de ce qui donne la trique à mon nouveau meilleur ami le matin) et quelques bribes éparses d'études proches du domaine d'application, que j'amalgame à la va-vite. Le pire travail de ma vie, de très loin.
Bien sûr, la loi de Murphy ne n'ayant pas assez mis le museau dans le ruisseau, mon PC en surchauffe plante, mon disque dur grille, je reprends maintes fois mon doc que j'ai désormais annoté comme un cochon. Je termine mon marathon de 7 jours pour une quantité totale de sommeil de 8 heures (médicalement, c'est apparemment fort déconseillé) par un gentil plantage définitif de mon imprimante.
Ma copine à l'époque (qui est d'ailleurs toujours à mes cotés) me propose de venir imprimer chez elle (chez ses parents). Comment faire donc la connaissance de ma future belle mère, alors que j'ai une barbe de 7 jours, une haleine de poney, et l'allure d'un émigré polonais clandestin (on en ri encore).
Bilan des courses, j'apprends que mon maître de conférence s'est pris la pelle de ses beaux jours en moto durant le weekend, qu'il va en avoir pour bien dix jours d'hosto et que ses dossiers sont repris par un interne du labo de l'ENSAM, que je connais assez bien.
Ubuesque jusque dans la conclusion, mon nouveau tuteur me contacte pour me dire qu'il est sincèrement désolé du changement impromptu de maître de soutenance, mais qu'il fera de son mieux pour reprendre le dossier avec moi. Mieux, il me dit avoir relu la dernière mouture que j'avais présenté à mon ex meilleur ami et me dit qu'il a trouvé ça tout à fait remarquable, pas trop pointu, pas trop vulgarisé, idéal donc pour présenter à des scientifiques en gardant en tête les applications industrielles sous-jacentes.
Le lendemain, après avoir dormi près de 16 heures d'affilée, je présenté le rapport initial et récolte une mention du jury.
La cerise sur le gâteau ?
Quelques semaines après ce final épique, mon ex meilleur ami reprend contact avec moi pour me donner de bonnes nouvelles le concernant et me faire une morale positive. Qu'il était content de m'avoir poussé à me dépasser et qu'il est du rôle du "mentor" que d'exiger l'impossible à son "élève" pour susciter l'élévation.
J'ai su sur le moment taire le fou rire qui me montait compulsivement à la gorge, peu envieux de me voir retirer à posteriori les éloges dont on m'avait paré.
Ce n'est que deux ans plus tard, en repassant dans le labo, que j'ai eu le plaisir définitif cette fois-ci de lui narrer le pan de l'histoire qu'il n'avait pas suivi.
Devant ses collègues médusés et hilares.
Ahhh good ol' times
Apocalypse666, le 09 September 2014 - 09:27 , dit :
Personne ne me croit mais ma nana est plus âgée que moi :(
OrGy, le 09 September 2014 - 09:28 , dit :
Ça doit être dur à vivre les remarques des parents d'élèves quand tu la déposes au collège.
#7
Apocalypse666
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Posté 04 September 2012 - 18:39
Nico je vais finir par t'appeler " Papa " ...
U made my day.
@ norritt : t'as qu'à travailler dans le cloud comme les nerds à la mode...
Plus sérieux : gl hf...
U made my day.
@ norritt : t'as qu'à travailler dans le cloud comme les nerds à la mode...
Plus sérieux : gl hf...
Mike Flores dit :
[...]there is only one right play on every priority of every stack... more than just winning a game, gunning for the tightest possible plays is a goal that every Magic player can strive for.
#8
norritt
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Posté 04 September 2012 - 19:01
@Apo : en faite je suis l'un des pires sur le plan sécurité.
Je travaille sur une clef USB que j'ai toujours sur moi (même cet été en voyage de non-noce avec madame et bébé à travers l'Europe). Je me dis tout le temps que je devrais, mais je le fais rarement.
Avant celle-ci la dernière date de cet été où avant de partir de chez les beaux parents impossible de mettre la main sur ma clef. Elle n'était plus sur l'ordi sur le quel je travaillais. Je l'ai retrouvé et j'ai fait une sauvegarde 10 jours après, la précédente datant de mai.
Le pire c'est que j'ai vécu la même situation en mai (celle qui a engendré la dernière sauvegarde). Juste avant de partir en vacance, mon chef me dit que ça serait bien que je fasse un rapport pour nos colègues danois avec qui on travaille. À 2 heures de la fin mon PC plante, je suis rentré chez moi à 5h avec le premier RER. Et là je suis partie pour la même. Mais, mes chefs sont gentils je suis pas obligé de venir demain.
@Orgy : tu as vu mes grandes qualités redactionnelles. Ma chef m'a dit une fois (lors de mes premiers chapitres) que c'étais indigne ce que je faisais. Alors, que par gentillesse pour les lecteurs ma femme repasse toujours 3/4 fois dérrière moi (oui quand c'est très crade les gens ont des filtres et il faut qu'ils relisent plein de fois pour espérer tout voir). Pour lui montrer comme j'étais gentil, j'ai dit à Lulu de ne plus me relir. Depuis ma chef m'a dit : "À la fin je prendrais ton manuscrit et je le réécrirais. Ça sera plus rapide que de faire des itérations". C'est d'ailleurs cette version que je dois lui rendre cette nuit.
Je travaille sur une clef USB que j'ai toujours sur moi (même cet été en voyage de non-noce avec madame et bébé à travers l'Europe). Je me dis tout le temps que je devrais, mais je le fais rarement.
Avant celle-ci la dernière date de cet été où avant de partir de chez les beaux parents impossible de mettre la main sur ma clef. Elle n'était plus sur l'ordi sur le quel je travaillais. Je l'ai retrouvé et j'ai fait une sauvegarde 10 jours après, la précédente datant de mai.
Le pire c'est que j'ai vécu la même situation en mai (celle qui a engendré la dernière sauvegarde). Juste avant de partir en vacance, mon chef me dit que ça serait bien que je fasse un rapport pour nos colègues danois avec qui on travaille. À 2 heures de la fin mon PC plante, je suis rentré chez moi à 5h avec le premier RER. Et là je suis partie pour la même. Mais, mes chefs sont gentils je suis pas obligé de venir demain.
@Orgy : tu as vu mes grandes qualités redactionnelles. Ma chef m'a dit une fois (lors de mes premiers chapitres) que c'étais indigne ce que je faisais. Alors, que par gentillesse pour les lecteurs ma femme repasse toujours 3/4 fois dérrière moi (oui quand c'est très crade les gens ont des filtres et il faut qu'ils relisent plein de fois pour espérer tout voir). Pour lui montrer comme j'étais gentil, j'ai dit à Lulu de ne plus me relir. Depuis ma chef m'a dit : "À la fin je prendrais ton manuscrit et je le réécrirais. Ça sera plus rapide que de faire des itérations". C'est d'ailleurs cette version que je dois lui rendre cette nuit.
Locus_Pocus, le 08 March 2013 - 17:17 , dit :
edit : merci "mac lesggy" norritt ;)
#9
L'homme à la cigarette
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Posté 04 September 2012 - 20:31
ah, les good stories de thèse!
une petite pour la route: histoire d'un pote de pote, qui rend au moins la 10ème version consolidée de sa thèse à son directeur pour dernières vérifs, à chaque fois y a un truc qui va pas, obligé de rerédiger, etc etc. au bout d'un moment il en a marre, et il décide de redonner sa toute première version; et là son directeur qui lui dit :"eh bah voilà, là c'est bien, tu vois quand tu veux!"...
la thèse c'est un truc de taré anyway, et rempli de gens non moins tarés (je dis ça affectueusement, j'y suis aussi!)
(tiens, little good story de la semaine dernière: je rends un nouveau plan à mon directeur, il le lit et m'écrit que je devrais faire quelque chose de plus "conceptuel". mouais... je comprends pas trop ce qu'il veut dire... j'essaie de tendre une perche: "vous voulez quelque chose de plus... dynamique?"; réponse: "oui, oui, quelque chose de moins statique, vous voyez?"... ok, cimer)
une petite pour la route: histoire d'un pote de pote, qui rend au moins la 10ème version consolidée de sa thèse à son directeur pour dernières vérifs, à chaque fois y a un truc qui va pas, obligé de rerédiger, etc etc. au bout d'un moment il en a marre, et il décide de redonner sa toute première version; et là son directeur qui lui dit :"eh bah voilà, là c'est bien, tu vois quand tu veux!"...
la thèse c'est un truc de taré anyway, et rempli de gens non moins tarés (je dis ça affectueusement, j'y suis aussi!)
(tiens, little good story de la semaine dernière: je rends un nouveau plan à mon directeur, il le lit et m'écrit que je devrais faire quelque chose de plus "conceptuel". mouais... je comprends pas trop ce qu'il veut dire... j'essaie de tendre une perche: "vous voulez quelque chose de plus... dynamique?"; réponse: "oui, oui, quelque chose de moins statique, vous voyez?"... ok, cimer)
#10
Koroviev
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Posté 04 September 2012 - 21:50
Tiens, ça me rappelle une histoire contée par un ancien professeur de prépa lorsqu'il préparait sa thèse d'histoire sur le lien entre l'école et la République durant la 1e partie du 20e siècle. Son directeur de thèse est Pierre Laborie, grand universitaire. Ce dernier approuve tous ses plans, ne trouve absolument rien à redire durant les diverses étapes de la rédaction, tout est OK... et il le taille dans les grandes largeurs durant la soutenance (effectuée devant des pointures comme Serge Berstein, Patrick Cabanel...) concernant des points qu'il avait pourtant validés et se désolidarisant en quelque sorte du travail de son élève o_o Mon prof a mis 10 ans à lui pardonner...
Si tout va bien j'entre en thèse l'année prochaine, en espérant ne pas subir ce même genre de désagréments
Si tout va bien j'entre en thèse l'année prochaine, en espérant ne pas subir ce même genre de désagréments
#11
Malhorn
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Posté 04 September 2012 - 22:55
Pour te remonter le moral voilà la petite histoire qui m'est arrivée l'an dernier.
Mon ordinateur portable, sous windows vista (déjà là on a envie de rire) plantait à mourir (étrange non?). A vrai dire c'est probablement plus à cause de moi et du non entretien de ma bécane que du soft en soi. Cela dit mon pc n'est plus capable de lancer un démineur sans ramer, c'est la catastrophe. Je demande de l'aide à un pote informaticien parce que bon, j'ai envie de jouer avec mon pc et là ce n'est plus possible. Accessoirement je travaille dessus de temps en temps, ça m'arrive.
Bref le monsieur me trouve un windows seven entreprise. Je lui ramène mon portable et il me demande de bien sauvegarder les fichiers que je veux récupérer avant de le formater. Je lui réponds que c'est cool, je ne suis pas un boulet, j'ai déjà sur cd et sur clé USB tous les dossiers nécessaires. Il insiste en me proposant de sauvegarder sur sa clé les fichiers de mes documents. "Mais non c'est inutile te dis-je".
Le lendemain j'allume mon pc tout neuf, je lance mon soft d'écriture, et là le drame... mon dernier bouquin que j'avais presque terminé n'est pas parmi mes sauvegardes sur le cd, ni sur la clé USB, ni sur l'autre clé USB de secours... Je n'ai pas de manuscrit, il était dans mes documents, sur mon bureau, dans ce dossier que mon cher informaticien se proposait de sauvegarder... Un an et demi de boulot en l'air et un bouquin que je ne réécrirai probablement jamais sous peine d'approcher une médiocre pâle copie de l'original.
Morale de l'histoire: ne vous faites jamais confiance!
Mon ordinateur portable, sous windows vista (déjà là on a envie de rire) plantait à mourir (étrange non?). A vrai dire c'est probablement plus à cause de moi et du non entretien de ma bécane que du soft en soi. Cela dit mon pc n'est plus capable de lancer un démineur sans ramer, c'est la catastrophe. Je demande de l'aide à un pote informaticien parce que bon, j'ai envie de jouer avec mon pc et là ce n'est plus possible. Accessoirement je travaille dessus de temps en temps, ça m'arrive.
Bref le monsieur me trouve un windows seven entreprise. Je lui ramène mon portable et il me demande de bien sauvegarder les fichiers que je veux récupérer avant de le formater. Je lui réponds que c'est cool, je ne suis pas un boulet, j'ai déjà sur cd et sur clé USB tous les dossiers nécessaires. Il insiste en me proposant de sauvegarder sur sa clé les fichiers de mes documents. "Mais non c'est inutile te dis-je".
Le lendemain j'allume mon pc tout neuf, je lance mon soft d'écriture, et là le drame... mon dernier bouquin que j'avais presque terminé n'est pas parmi mes sauvegardes sur le cd, ni sur la clé USB, ni sur l'autre clé USB de secours... Je n'ai pas de manuscrit, il était dans mes documents, sur mon bureau, dans ce dossier que mon cher informaticien se proposait de sauvegarder... Un an et demi de boulot en l'air et un bouquin que je ne réécrirai probablement jamais sous peine d'approcher une médiocre pâle copie de l'original.
Morale de l'histoire: ne vous faites jamais confiance!
Modifié par Malhorn, 04 September 2012 - 22:55 .
Un con qui marche va plus loin qu'un penseur assis.
#12
Apocalypse666
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Posté 04 September 2012 - 23:29
Ou alors vous vous transformez en pseudo génie que je suis... ou plutôt vous travaillez dans le monde des Systèmes d'Information et vous comprenez que jusqu'à preuve du contraire google sera tjrs plus fort que vous en manière de sécurité... donc quand vous avez rédigé un truc conséquent : en plus de le sauvegarder sur votre pc, envoyez le sur votre compte gmail.
Les clés USB sont à proscrire en passant. Ya rien de pire niveau sécurité.
Et j'interdis d'avance les posts dénués de sens concernant le 4ème amendement américain bababa, promis si ya WWIII tout le monde s'en foutra de votre thèse.
Bon sinon j'ai 150 pages à rendre fin novembre. Premier rendu intermédiaire de deux chapitres(sur 9) lundi et j'ai 0 mot pour l'instant.
Le pire ?
Comme tout jeune abruti je me sens "large" sur la deadline...
Les clés USB sont à proscrire en passant. Ya rien de pire niveau sécurité.
Et j'interdis d'avance les posts dénués de sens concernant le 4ème amendement américain bababa, promis si ya WWIII tout le monde s'en foutra de votre thèse
.Bon sinon j'ai 150 pages à rendre fin novembre. Premier rendu intermédiaire de deux chapitres(sur 9) lundi et j'ai 0 mot pour l'instant.
Le pire ?
Comme tout jeune abruti je me sens "large" sur la deadline...
Mike Flores dit :
[...]there is only one right play on every priority of every stack... more than just winning a game, gunning for the tightest possible plays is a goal that every Magic player can strive for.
#13
norritt
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Posté 04 September 2012 - 23:56
Je crois qu'ils veulent ma mort. Cette après-midi c'est toute la fac qui a sauté. Là, il y a une vingtaine de minutes, c'est juste ma zonne. Il faisait tout noir dan mon couloir et je pouvais voir par la fenêtre les belles salles de manip de l'aille d'en face toutes éclairées.
Bon cette fois je n'ai perdu qu'un paragraphe et j'en avais écrit 4 lignes.
Après Apo je pratique les mails. Disons que j'ai les versions envoyés à mes chefs. Mais, ce sont les PDF générés par Latex. C'est pas très pratiques, mais j'avoue qu'en mai, ça m'a bien fait gagner une ou deux heure.
Bon cette fois je n'ai perdu qu'un paragraphe et j'en avais écrit 4 lignes.
Après Apo je pratique les mails. Disons que j'ai les versions envoyés à mes chefs. Mais, ce sont les PDF générés par Latex. C'est pas très pratiques, mais j'avoue qu'en mai, ça m'a bien fait gagner une ou deux heure.
Modifié par norritt, 04 September 2012 - 23:56 .
Locus_Pocus, le 08 March 2013 - 17:17 , dit :
edit : merci "mac lesggy" norritt ;)
#14
welele
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Posté 05 September 2012 - 07:37
J'ai également connu, comme tout étudiant un peu trop arracheur, le moment fatidique du disque dur qui saute sans backup...
C'était mon rapport de M2 rédigé en latex, sur mon portable qui a rendu l'ame durant la derniere semaine avant la deadline. Et j'ai été sauvé par un ami ayant trouvé des soft pour décompiler des pdf vers du latex. Au moins, cela m'a servi de leçon, et tout mes travaux de these sont sur google drive, dropbox, 3 pc et 2 clef usb... (nan, pas traumatisé...)
Je recherche ces soft et si je les retrouve, je te fais un post.
C'était mon rapport de M2 rédigé en latex, sur mon portable qui a rendu l'ame durant la derniere semaine avant la deadline. Et j'ai été sauvé par un ami ayant trouvé des soft pour décompiler des pdf vers du latex. Au moins, cela m'a servi de leçon, et tout mes travaux de these sont sur google drive, dropbox, 3 pc et 2 clef usb... (nan, pas traumatisé...)
Je recherche ces soft et si je les retrouve, je te fais un post.
#15
Fanfoi
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Posté 05 September 2012 - 13:22
Citation
google sera tjrs plus fort que vous en manière de sécurité... donc quand vous avez rédigé un truc conséquent : en plus de le sauvegarder sur votre pc, envoyez le sur votre compte gmail.
Gros +1,
les .txt auto-envoyés par mail, ça sauve la vie
« Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux. »
