Aller au contenu


farfa16

Inscrit(e) (le) 16 Feb 2010
Déconnecté Dernière activité 20 Jul 2018 20:37
-----

#169849 Alteration

Posté Kuma - 16 October 2012 - 20:36

Histoire de faire sa promotion un petit peu ( beaucoup !!! ), les magnifiques Oozes qu'elle m'a pondu :) :


Image IPB Image IPB


J'en suis ravi à mort !!! :) :) :) :D


#166354 Je suis un boulet

Posté OrGy - 04 September 2012 - 18:17

Pour te consoler et te faire rire un peu dans ton malheur, je vais relater l'un des moments épiques de mon cursus d'ingénieur.

En mission de validation auprès d'une grande entreprise de BTP, j'ai pour charge en 6 mois de décliner une étude complète sur l'analyse de porosité du béton en stades préliminaires de maturation.

Objectif double donc :
- Mettre en place dans l'entreprise des outils de mesure sur banc de production permettant de déqualifier le béton dans ses premiers stades => Outils d'importance non négligeable quand on sait que le béton connait une maturation de plus d'un an et que mon employeur stocke sur un parc gigantesque sa production, en attendant de pouvoir statuer si le matériau est conforme aux normes en vigueur. Économie potentiellement monumentale sur les surfaces de stockage si tant est qu'on soit en mesure de détecter très tôt les infractuosités infinitésimales qui évolueront à terme en rupture du matériau.
- Rédiger un mémoire d'une centaines de pages cataloguant l'ensemble des études de support, les théories d'évolution du béton, les modèles comportementaux, j'en passe et des plus abscons.

Difficulté, savoir doser entre les deux populations auxquelles se destine le document : Le physicien fondamental qui ne jure que par les équations et l'industriel qui ne se soucie que de l'applicabilité.

Petit warning des gens des promos précédentes : Mon maître de soutenance est un malade mental, complètement barré et je dois m'en méfier comme de la peste.
Je rencontre le type, et certes on parle d'un bon excentrique comme il s'en croise par paquet de 30 dans les labos du CRNS, il n'a rien d'effrayant. Il a même un coté vieil ado rebelle assez marrant. Dégaine de babos, motard jusqu'au bout du casque, probablement fumeur de hash à ses heures perdues (qui, comme tout résident de longue date des labos du CRNS, sont très nombreuses).
Pas de raison de s'alerter, donc.

Je fais mon petit bonhomme de chemin et remet aux stades attendus les rapports préliminaires d'avancement (en gros, l'ébauche synthétiques des différents protocoles envisagés, la littérature ci-dessus, etc.).
Mon maître de soutenance me fait invariablement des retours favorables, avec quelques points d'attention mais rien de bien lourd à refaire.

Arrive la semaine précédant la remise du mémoire. Je suis dans les clous avec une version 1.0 de mon rapport qu'il va me falloir présenter une dernière fois pour relecture, remise en forme et finalisation.
Je dépose mon pavé, on échange rapido autour d'un café, il me promet une relecture détaillée pour le lendemain, avant la dernière passe cosmétique.

22h ce soir là, je reçois un coup de fil. Mon maître de soutenance qui commence à me gueuler dessus.
Inacceptable, non rigoureux, alambiqué.
Tous les termes y passent pour décrire la nature de mon travail, plutôt orienté mise en production physique des protocoles de tests et pas, mais alors vraiment pas assez théorie fondamentale. De la confiture à ces porcs d'industriels qui ont manufacturé la Bombe là où des génération de Physiciens ont vu l'Atome (SIC).

Un peu abasourdi, j'ai l'impertinence de faire remarquer que seul 20% du travail remis n'a pas déjà été revu par mon interlocuteur, et qu'à moins qu'il ait tout bonnement lu la seule couverture des précédents rapports, je suis assez surpris que de telles remarques ne m'aient pas été précédemment adressées.
S'en suit une longue diatribe sur mon manque de discernement quant à la charge de travail de ce glorieux artisan de la Science. Ais-je seulement conscience du nombre de publications qu'il rédige, relit, valide, expose chaque semaine ? Alors, oui, il a survolé mais bon sang, il me faisait confiance, et cette confiance, je l'ai trahi bassement en remettant ce qu'il n'a aucun remord à appeler un torchon infâme. Il a survolé car il sentait chez moi un potentiel, une rigueur et pas un amateurisme balbutiant, un désespérant besoin qu'on me tienne la main.

Alors comme ça, je veux qu'on me tienne la main, soit, il me tiendra la main. Rendez-vous pris à 7h30 dans son bureau le lendemain.

J'arrive après une nuit que vous devinerez calme et fort divertissante et il me remet non pas une relecture annotée de mon rapport, mais sa thèse, datant du grand-père de Mathusalem.
En guise d'explication : "Tu vois, tu veux qu'on te tienne la main, et bien voilà. Moi personne ne m'a chapeauté quand j'ai rédigé ceci. Inspire toi de ça et ne me déçois pas. En cas contraire, je me verrai contraint de refuser toute présentation orale de ta soutenance."

Je hasarde qu'une thèse sur les différents cycles de diffusion des liquides alcalinisés en milieu biphasique n'a qu'un rapport lointain avec mon travail actuel (en gros tous deux sont rédigés en Français et ça s'arrête là).
Je ne comprends rien à rien. Il montre la lune, je regarde le doigt, toutes ces choses quoi.
Je suis congédié comme le béotien que je suis

S'en suit ce qui doit s'en suivre. 1 semaine de travail dégueulasse, fruit improbable de la fusion entre les pans de mon documents qui présentent un aspect théorico-théorique (qui apparemment est la substantifique moelle de ce qui donne la trique à mon nouveau meilleur ami le matin) et quelques bribes éparses d'études proches du domaine d'application, que j'amalgame à la va-vite. Le pire travail de ma vie, de très loin.

Bien sûr, la loi de Murphy ne n'ayant pas assez mis le museau dans le ruisseau, mon PC en surchauffe plante, mon disque dur grille, je reprends maintes fois mon doc que j'ai désormais annoté comme un cochon. Je termine mon marathon de 7 jours pour une quantité totale de sommeil de 8 heures (médicalement, c'est apparemment fort déconseillé) par un gentil plantage définitif de mon imprimante.
Ma copine à l'époque (qui est d'ailleurs toujours à mes cotés) me propose de venir imprimer chez elle (chez ses parents). Comment faire donc la connaissance de ma future belle mère, alors que j'ai une barbe de 7 jours, une haleine de poney, et l'allure d'un émigré polonais clandestin (on en ri encore).

Bilan des courses, j'apprends que mon maître de conférence s'est pris la pelle de ses beaux jours en moto durant le weekend, qu'il va en avoir pour bien dix jours d'hosto et que ses dossiers sont repris par un interne du labo de l'ENSAM, que je connais assez bien.
Ubuesque jusque dans la conclusion, mon nouveau tuteur me contacte pour me dire qu'il est sincèrement désolé du changement impromptu de maître de soutenance, mais qu'il fera de son mieux pour reprendre le dossier avec moi. Mieux, il me dit avoir relu la dernière mouture que j'avais présenté à mon ex meilleur ami et me dit qu'il a trouvé ça tout à fait remarquable, pas trop pointu, pas trop vulgarisé, idéal donc pour présenter à des scientifiques en gardant en tête les applications industrielles sous-jacentes.

Le lendemain, après avoir dormi près de 16 heures d'affilée, je présenté le rapport initial et récolte une mention du jury.

La cerise sur le gâteau ?

Quelques semaines après ce final épique, mon ex meilleur ami reprend contact avec moi pour me donner de bonnes nouvelles le concernant et me faire une morale positive. Qu'il était content de m'avoir poussé à me dépasser et qu'il est du rôle du "mentor" que d'exiger l'impossible à son "élève" pour susciter l'élévation.
J'ai su sur le moment taire le fou rire qui me montait compulsivement à la gorge, peu envieux de me voir retirer à posteriori les éloges dont on m'avait paré.
Ce n'est que deux ans plus tard, en repassant dans le labo, que j'ai eu le plaisir définitif cette fois-ci de lui narrer le pan de l'histoire qu'il n'avait pas suivi.
Devant ses collègues médusés et hilares.

Ahhh good ol' times :)


#164236 Here comes a new challenger !

Posté OrGy - 01 August 2012 - 22:52

Un court post pour vous annoncer avec bonheur la naissance de ma seconde fille, petite Alyssa née la nuit dernière.

Elle entre sur le champs de bataille avec un compteur "super mignonne" et un autre "en super bonne santé". 52 cm, 3,91 Kg, Trample.

Merci par avance de noter que j'abats à vue tout membre de la gente masculine aux abords directs (moins d'un mètre) d'elle ou de sa grande sœur, et ce pour une durée indéfinie (mais qui ira bien au delà de ses 25 ans, faut pas déconner).

Vous aurez naturellement compris qu'en ce qui me concerne, une absence de plusieurs jours/semaines/plus se profile, en espérant pouvoir passer une tête quand même à l'occasion.

Good Luck and Have Fun !


#163034 Maverick GSZ

Posté Apocalypse666 - 19 July 2012 - 10:03

Tu prends vraiment souvent des contres sur noble hierarch toi?!
S'il joue bird c'est bien évidemment pour porter ses 2 épées.

Tu as testé la version vial dans le méta avant d'affirmer cela?

Il y a un débat car le créateur du deck le plus joué en legacy depuis 2 ans a re-pondue une liste, pour le méta actuel et qu'elle ne ressemble en rien à vos listes du moment, ca mérite au moins de regarder de plus près que de simplement balancer des tirades types "dans ces MU la version GSZ est meilleure".
GSZ c'est quand même moins fort que vial vs TT hein. Un spell à 1 qui rend tes bêtes incontrables, permet d'exercer du denial côté adverse tout en posant des bêtes VS un spell qui prend tous les pierce de la terre à tous les moments de la partie voir daze si le joueur de TT a pu te mettre en denial. Faire GSZ pour Kotr pierce proof c'est quand même pas évident évident.

Il n'est jamais facile de se remettre en question ou de remettre en question le deck qu'on joue... quand le créateur le fait pour toi, jette y un coup d'oeil sait-on jamais.