Zilozilo7, le 15 January 2018 - 09:39 , dit :
On devrait inventer un genre de badge pour les identifier (les sex offenders) dans la rue non ? L'étoile jaune ca a déjà été fait, je propose une grosse bite rose, ca irait à tout le monde ?
(Je réagis en tant que membre (j'oserais dire en tant qu'être humain, m'enfin) et pas en tant que modo. Si vous n'êtes pas d'accord, feu à volonté.)
Je n'ai pas encore la chance d'être père - peut-être ceux qui le sont pourront confirmer mes dires - mais, curieusement, si j'avais des enfants, je
préférerais minimiser les risques qu'ils soient, quelle que soit la situation, confrontés à un (même "ex-" et en pleine rédemption) agresseur sexuel.
Et si j'étais une entreprise, je préférerais prendre le risque de me mettre à dos les (même "ex-" et en pleine rédemption) agresseurs sexuels que les familles, les enfants.
Tes propos sont honteux, ta comparaison inepte, bref, j'ai l'impression d'être confronté à une flaque de dégueulis.
Les Juifs ont été stigmatisés pendant la Shoah pour un critère dont ils n'étaient pas responsables - malgré toute la répulsion que la religion m'inspire, c'est comme ça : on
naît juif. Des
enfants ont été marqués de l'étoile jaune, marqués d'un sceau qui était celui de la honte, déportés, marqués comme des bêtes, séquestrés, exterminés. Si tu es aussi ignare que vulgaire, je te conseille Google, ça marche pas mal.
Je suis
d'accord pour dire que l'un des rôles de la justice est de s'assurer de la réinsertion des hommes et des femmes qui ont purgé leur peine, qui se doit d'être juste et proportionnée à l'offense commise. Je suis
d'accord pour dire qu'un être humain qui a purgé sa peine et fait rédemption, quels que soient les torts qu'il a commis dans le passé, se doit d'être traité comme tout autre pair.
Néanmoins, les agresseurs sexuels condamnés ont commis leurs actes lorsqu'ils étaient majeurs, responsables devant la loi, en pleine possession de leurs moyens, conscients de leurs actes. Ils ont fauté, ils ont purgé leur peine légale, ont été libérés, réinsérés, très bien. Mais il est tout aussi
logique, compte tenu de leurs actes passés, qu'on ne leur fasse pas tout aussi confiance qu'à tout un chacun.
J'ai donné des cours particuliers via un organisme, on m'a demandé un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3). Normal ? Normal. Un ex-agresseur sexuel n'a pas à donner de cours particuliers à un mineur.
En ce qui concerne la double-mesure et le puritanisme américain, ton propos n'est peut-être pas complètement infondé (quoique c'est encore discutable, je te dirais qu'en détournant de la thune tu cherches certes ton propre bénéfice mais tu ne portes atteinte à l'intégrité physique et psychique d'aucune personne en particulier) mais si exagéré qu'il ferait pâlir un Marseillais.