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Pour moi tout commence dans le domaine du n'imp.
Ca fait déjà plusieurs mois que je sais plus ou moins que je vais aller au GP.
Les perspectives pro plus calmes à cette période m'ont permis de me projeter et de me dire "Normalement c'est good".
Mais la (ma) vie étant pleine de subtilités et d'imprévus, je décide de ne pas me décider trop vite.
Du coup je ne prends pas mes billets. Pas tout de suite du moins, j'ai le temps me dis-je.
Sauf que.
Attention je raconte ma vie.
Spoiler
Pas DU TOUT de thunes. Donc obligé d'annuler ma venue au dernier moment, genre hier à 13h, auprès d'Adri (le truc qui met bien...) qui a booké pour nous une chambre au Best Western Hôtel à 15 minutes du lieu du GP. Et j'annonce la chose à la team BBQ dont je remercie les membres pour leur soutien et leurs propositions immédiates de me prêter l'argent, à des taux d'intérêt défiant toute concurrence. Franchement la solidarité de la communauté fait chaud au coeur.Finalement ma copine, un ange tombé du ciel (pour moult raisons), que j'ai au tél 20 minutes après vole à mon secours : elle me sponso pour l'événement !!
Tout à ma joie j'envoie un contre ordre à Adri et à la team BBQ. Je serai des votres à Bologne !
Je booke donc l'aller-retour le moins cher que je trouve (coucou AirFrance), ce qui m'oblige à décoller à 7h55 à Roissy ce matin.
Le temps de préparer deux decks et une valise (y a quasi rien dedans, elle passe cabine et je l'ai mise en soute, donc j'ai payé un supplément, bien joué mec), je file au dodo mais ne m'endors qu'à 3h du mat' bien tapées.
Le réveil à 4h30 - pour moi qui ai besoin de, genre, 1h30 de sonnerie pour émerger - s'annonce corsé.
Ce qui devait arriver arriva : le réveil a sonné dans le vide pendant 1h, avant que ma copine ne se réveille en sursaut et me dise "TON AVION !".
Ni une ni deux j'agrippe mon téléphone, réserve un Kapten (3 minutes, je suis laaaaaarge) à 50 balles - RIP mon compte en banque-, saute dans mes fringues de la veille (sauf caleçon-chaussettes faut pas déconner), bain de bouche express, pas de café et YALLAH.
30 minutes plus tard, c'est encore tout embrumé et paré d'une simili coupe afro/punk que je navigue dans les méandres du terminal 2F...
Je suis tellement dans le gaz que je ne remarque pas les 5 Aubergines qui m'ont déjà repéré et avec lesquelles je vais faire tout le trajet.
Finalement après un vol avec quelques petites turbulences, nous arrivâmes à bon port, à Bologne, Italie, par 10 degrés et un temps nuageux et humide digne du frimas parisien que nous avions quitté 1h30 plus tôt.
Il est 10h et les brouettes. J'ai FAIM et des envies de charcute, de pâtes et de pizza. Toutes en même temps si possible.
Vive la mère patrie.
La suite au prochain épisode !
