L'article partagé par Aranaevens est pas mal (bon... ok, la traduction Football Américain par Handball est foireuse, mais c'est pô grave), c'est une lecture intéressante si on veut savoir "ce qui se passe dans la tête d'un arbitre". Ceci étant, je vois pas trop en quoi cela pourrait changer l'attitude des juges vis-à-vis du slow-play. Hormis peut-être le fait de "prendre en considération les réactions des personnes autour de la partie (qui regardent donc cette game)". Mais quand bien même, j'imagine que pour un arbitre, se faire appeler par un gonz qui dit "Mon adversaire slow-play ! Faîtes quelque chose !" n'est pas la même chose que de dire "Mon adversaire vient de me traiter de fils de ma maman ! (version édulcoré)". Pour valider le slow-play, faut que l'arbitre reste et voit comment la partie se déroule. Et si l'adversaire est pas trop con, il va se bouger le train. Et moralité, y a de grande chance pour que l'arbitre retourne à ses occupations (notamment s'il est appelé ailleurs) et il ne se sera rien passé, ni Warning ni rien. Peut-être que dans ces cas-là, si l'arbitre prend aussi le temps de regarder la "foule" autour et de noter les réactions de chacun à l'annonce des faits, cela pourrait effectivement aider à une prise de décision. Encore que... Mais là, c'est justement au corps arbitral présent sur ce forum de donner leur avis.
Le plus vicelard avec le slow-play, à mon goût, c'est (et c'est un exemple vécu par un pote en GP) un mec qui appelle l'arbitre pour slow-play dans le but inavoué de mettre la pression à son adversaire. Je m'explique : Mon pote jouait Storm (TES ou ANT, chais plus, bref) et commence en G1 à faire ses ptits calculs mentaux pour voir s'il part ou pas. Bon, je sais plus si à ce moment-là de la partie l'adversaire sait déjà ce qui l'attend ou pas, mais toujours est-il qu'il appelle le juge pour slow-play. C'est notre premier GP, mon pote comprend pas trop ce qui se passe, l'arbitre arrive etc. Résultat, mon pote prend un gros coup de pression et se lance pour finalement fizzle comme un grand.
Pourquoi dis-je que cette situation est vicelarde, c'est tout simplement parce qu'après la partie, on en a discuté avec mon pote et visiblement, son adversaire a appelé le juge avec l'intention de lui mettre la pression et le pousser à l'erreur. Seulement comment prouver ça ? Déjà que prouver un slow-play avéré est loin d'être évident, si en plus faut prouver que l'appel du juge sert à mettre la pression de façon vicieuse à son adversaire, bon courage ! Enfin bref.
J'ajouterai, pour revenir à l'idée de la "chess-clock" que c'est pas si con que ça et c'est déjà appliqué. Suffit de prendre MtGO ! Tu joues et t'as un chrono qui défile à chaque fois que tu joues/as la prio. Le système marche en ligne et les gens se privent pas de jouer des decks demandant un poil de réflexion pour autant. Après, bon, mettre ça en place sur un événement live avec l'impossibilité de prévoir en avance le nombre de participants, c'est une autre paire de manche. Mais le principe est là et il fonctionne.